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Surcharge de dossiers à traiter, mauvaise ambiance dans l’open-space, tensions avec son boss : autant de raisons qui font que l’on peut facilement finir par éclater en sanglots sur son lieu de travail. Une étude avance même que 8 employés sur 10 auraient déjà fondus en larmes au boulot.
Ce n’est certainement pas le lieu où l’on a le plus envie de dévoiler ses émotions et pourtant nous sommes plus nombreux qu’on le pense à avoir déjà pleuré au travail. Selon un sondage réalisé par le site de recherche d’emploi Monster auprès de 3000 travailleurs, 8 employés sur 10 (soit 83%) ont reconnu avoir déjà versé des larmes sur leur lieu de travail. 14% d’entre eux pleureraient même tous les jours ou au moins une fois par semaine.
Les patrons et les collègues seraient les principaux responsables de ces moments de craquage pour 45% des personnes interrogées. 20% ont aussi déclaré pleurer à cause de leurs problèmes personnels qui finissent par prendre le dessus sur leur vie professionnelle. La charge trop importante de travail serait également responsable des larmes de 16% des sondés et le harcèlement au travail de 13%.
Vicki Salemi, experte en recrutement pour Monster a commenté l’étude en précisant que même si on peut constater que de nombreuses personnes pleurent au travail cela est souvent considéré comme une preuve de faiblesse et devient finalement un sujet assez tabou. Elle prévient : « si quelqu’un vous voit pleurer ce n’est pas si grave ». Le plus important est surtout de faire « une introspection, se demander pourquoi je suis bouleversée et essayer de trouver une solution ».
Vicki Salemi indique également que : « quand on pleure au travail, c’est le signe que l’on est dans un environnement toxique », si cela arrive trop fréquemment, pour elle cela veut dire « qu’il est temps de chercher un nouveau travail ».
Une autre étude de mai 2019 fournie par OpinionWay révélait que 38 % des salariés français considéraient que leur travail les avait rendus malheureux au cours des 6 derniers mois et 1 répondant sur 5 affirmait subir un stress quotidien au boulot. Le Figaro rapportait en 2017 que selon la CFDT 36% des français avait déjà fait un burn-out.
Lorsque l’on ne peut rien faire face à la situation, Vicki Salemi suggère quelques solutions qui peuvent aider quand ça ne va pas : « allez dans un parc, faites de la marche ou du yoga, faites le vide dans votre tête et prenez le temps de réfléchir et de discuter de la situation avec un ami ou un mentor ».